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Canopy mgmt

Ce que les nouveaux tarifs douaniers de Trump signifient pour le marché immobilier canadien

Fév 20, 2025

Des coûts de construction aux taux hypothécaires : l’effet d’entraînement de l’immobilier

L’élection présidentielle américaine de 2024 a une fois de plus placé les projets de tarifs douaniers de Trump au premier plan des discussions économiques, avec des conséquences potentielles pour le marché immobilier canadien. Les tarifs douaniers proposés par Trump pour 2025 pourraient poser de nouveaux défis financiers aux propriétaires et aux promoteurs, en ayant un impact sur tous les aspects du marché, des coûts de construction aux taux hypothécaires.

Bien que ces droits de douane soient actuellement suspendus jusqu’au 6 mars 2025, l’incertitude entourant les relations commerciales entre les États-Unis et le Canada influe déjà sur les conditions du marché. S’ils sont mis en œuvre, des droits de douane de 25 % sur la plupart des importations canadiennes (10 % pour l’énergie) pourraient se répercuter sur l’économie, augmentant les coûts des matériaux de construction. Cela pourrait faire grimper le prix des maisons et influencer les taux hypothécaires.

Qu’est-ce que cela signifie pour les acheteurs et les promoteurs immobiliers canadiens ? Les taux d’intérêt augmenteront-ils ou diminueront-ils en réponse à une éventuelle contraction de l’économie ? Et comment devez-vous vous préparer à l’éventualité d’une perturbation des échanges commerciaux?

Voici ce qu’il faut savoir sur les 2025 droits de douane décidés par Trump et leur impact sur l’immobilier canadien.

Augmentation des coûts de construction et de rénovation

L’une des conséquences les plus immédiates des droits de douane de 2025 proposés par M. Trump sur l’immobilier canadien est l’augmentation des coûts de construction. De nombreux matériaux de construction essentiels, comme le bois d’œuvre, l’acier, l’aluminium et les composants électriques, proviennent des États-Unis ou transitent par ce pays avant d’arriver au Canada. Si des droits de douane sont imposés, les coûts plus élevés des importations américaines seront probablement répercutés sur les promoteurs canadiens et, en fin de compte, sur les acheteurs et les locataires.

Pour les propriétaires qui prévoient des travaux de rénovation, cela signifie qu’ils risquent de payer beaucoup plus cher les matériaux et la main-d’œuvre. Tous les produits, des revêtements de sol aux cloisons sèches, en passant par les toitures et les appareils électroménagers, pourraient subir des hausses de prix. Les promoteurs d’appartements en pré-construction et de maisons neuves doivent également en tenir compte : la hausse des coûts pourrait entraîner des retards, des augmentations de prix, voire l’annulation de projets.

De plus, si le Canada riposte en imposant ses propres droits de douane sur les produits américains (comme prévu), le coût des matériaux importés pourrait encore augmenter, ce qui aggraverait les problèmes d’accessibilité. Pour les acheteurs, cela pourrait se traduire par une diminution du nombre de nouveaux logements construits ou par la répercussion par les promoteurs de la hausse des coûts sur les consommateurs.

Le marché de l’immobilier étant déjà tendu par des problèmes d’accessibilité, une augmentation des dépenses de construction pourrait ralentir les nouveaux projets et exercer une pression à la hausse sur les prix de revente des logements, l’offre devenant encore plus limitée.

Impact potentiel sur les prix du logement

Comme le coût des matériaux de construction grimpe inévitablement sous le poids de ces droits de douane, on peut dire sans risque de se tromper que les prix des logements vont être bouleversés. L’augmentation du coût des intrants signifie que les promoteurs pourraient être contraints de répercuter ces dépenses sur les acheteurs, ce qui rendrait les logements neufs encore plus chers. Cela ne ferait qu’alourdir un marché qui subit déjà la pression des problèmes d’accessibilité, en particulier dans des villes comme Toronto et Vancouver, où la demande est toujours supérieure à l’offre.

Pour les acheteurs, la perspective de payer encore plus cher pour un bien immobilier sera une pilule amère à avaler. Ceux qui cherchent à entrer sur le marché pourraient être confrontés à la triste réalité d’être exclus, tandis que les propriétaires actuels pourraient voir la valeur de leur propriété augmenter, bénéficiant de la rareté des logements disponibles et de la pression à la hausse sur les prix.

Pour les investisseurs immobiliers, la voie à suivre est un délicat exercice d’équilibre. D’une part, la hausse des prix de l’immobilier pourrait entraîner un ralentissement de la demande, les acheteurs potentiels étant évincés par l’escalade des coûts. D’autre part, ceux qui détiennent déjà des biens immobiliers pourraient voir leurs actifs s’apprécier, car l’offre se resserre et la concurrence pour des logements limités s’intensifie.

Mise à jour des taux d’intérêt

Lorsque la poussière de ces droits de douane sera retombée, tous les regards se tourneront vers les taux d’intérêt, et en particulier vers la manière dont ils seront influencés par l’évolution du paysage économique. Avec le risque d’une hausse de l’inflation due à l’augmentation du prix des produits importés, la Banque du Canada sera confrontée à une décision difficile : augmenter les taux pour contenir l’inflation ou risquer la stagflation, c’est-à-dire la coexistence d’une inflation élevée, d’un taux de chômage élevé et d’une croissance atone.

Si l’inflation devait augmenter en raison de ces tarifs, les taux d’intérêt pourraient augmenter plus rapidement que prévu. Cela pourrait se traduire par une augmentation des paiements mensuels pour les propriétaires d’habitations ayant un prêt hypothécaire à taux variable. Une hausse soudaine des taux pourrait en surprendre plus d’un, en particulier ceux qui se sont habitués à des coûts d’emprunt plus faibles ces dernières années. Pour les investisseurs immobiliers, l’impact sera tout aussi important. L’augmentation des coûts d’emprunt pourrait réduire les marges bénéficiaires, en particulier pour ceux qui s’appuient sur des investissements à effet de levier pour financer leurs biens immobiliers.

Toutefois, les répercussions de ces droits de douane ne sont pas unidimensionnelles. Si l’économie américaine se contracte en réponse aux mesures de rétorsion, la Banque du Canada pourrait être contrainte de suivre le mouvement et de réduire ses taux pour soutenir la croissance économique, contrecarrant ainsi une partie de la pression à la hausse exercée sur les coûts d’emprunt. Sur cette corde raide économique, les propriétaires et les investisseurs tenteront de prévoir les vents changeants des marchés immobiliers, dans l’espoir de garder une longueur d’avance dans cet environnement turbulent.

Au cours d’une année marquée par l’incertitude, ceux qui naviguent dans le paysage hypothécaire devront rester agiles et bien informés, car en ce qui concerne les taux d’intérêt, personne n’est à l’abri de la tempête.

Impact sur la construction et le développement au Canada

Avec la mise en place des tarifs douaniers de Donald Trump, l’industrie de la construction est l’un des secteurs qui risque de ressentir le plus de douleur dans l’immédiat. Les États-Unis imposant des droits de douane plus élevés sur certains matériaux – l’acier, l’aluminium et le bois d’œuvre – le coût de l’importation de ces fournitures importantes au Canada pourrait monter en flèche. Cela signifie que tous les travaux, des nouveaux projets immobiliers aux rénovations, pourraient être retardés ou plus coûteux que prévu.

Pour les constructeurs et les entrepreneurs, cette charge supplémentaire pourrait les obliger à augmenter leurs prix ou à ajuster le calendrier de leurs projets. Les nouveaux projets de logement pourraient être bloqués, les promoteurs s’adaptant au flux imprévisible des fournitures ou se démenant pour trouver des solutions plus abordables. La hausse des coûts de construction pourrait également être répercutée sur les acheteurs, ce qui entraînerait des prix encore plus élevés pour les nouveaux logements.

Les projets résidentiels ne seront pas les seuls à en subir les conséquences : les promoteurs commerciaux pourraient également être pris au dépourvu. Tout projet d’infrastructure reposant sur des matériaux d’origine américaine pourrait subir des retards similaires. N’oublions pas non plus l’impact sur la construction dans le secteur public : des ponts aux logements publics, tous les projets risquent de voir leur calendrier prolongé en raison de la flambée des prix.

En bref, l’industrie de la construction au Canada se prépare à une toute nouvelle vague. Si ces droits de douane ne sont pas rapidement contrés ou absorbés par des solutions alternatives, les répercussions pourraient se faire sentir pendant des années.

L’effet global sur le secteur immobilier canadien

Les effets secondaires des droits de douane de 2025 imposés par Trump pourraient transformer le paysage immobilier canadien. Voici une brève analyse des conséquences potentielles.

  • Hausse des prix de l’immobilier : Avec l’augmentation des coûts de construction, attendez-vous à des prix plus élevés pour les maisons nouvellement construites et éventuellement pour les propriétés rénovées.
  • Pénuries d’approvisionnement : Des retards dans les importations de matériaux pourraient entraîner des pénuries, affectant à la fois les nouvelles constructions et les projets d’entretien.
  • L’hésitation des investisseurs : Les investisseurs risquent de ne pas se lancer dans des projets en raison de l’incertitude liée aux coûts des matériaux et aux fluctuations du marché.
  • Pression sur les hypothèques : L’augmentation du coût des logements pourrait faire grimper les taux d’intérêt hypothécaires, ce qui rendrait l’accès à la propriété moins abordable pour de nombreuses personnes.
  • Impact sur le marché locatif : L’augmentation des coûts de construction peut limiter les nouveaux projets locatifs, ce qui pourrait entraîner une hausse des loyers pour les espaces commerciaux et résidentiels.
  • Changements sur le marché : Avec le ralentissement potentiel du développement, il pourrait y avoir un changement en faveur des achats de logements existants, ce qui augmenterait la concurrence sur le marché des logements d’occasion.

Conclusion ? Le marché immobilier canadien pourrait connaître une période de pression inflationniste, de ralentissement du développement et d’incertitude accrue pour les acheteurs et les investisseurs. Il sera extrêmement important de garder un œil sur les ajustements politiques et les nouveaux développements liés aux tarifs pour comprendre ces défis.

Laissez-nous vous aider à traverser la tempête

Les répercussions potentielles des tarifs douaniers de 2025 imposés par Trump sur le marché immobilier canadien présentent à la fois des défis et des opportunités pour les propriétaires et les promoteurs. Comprendre les implications économiques plus larges et rester informé peut vous aider à prendre des décisions stratégiques.

Chez Canopy Mgmt, nous comprenons à quel point ces incertitudes économiques peuvent être accablantes, surtout lorsqu’il s’agit de vos investissements immobiliers. Que vous souhaitiez ajuster votre stratégie ou vous tenir au courant des tendances du marché, nous sommes là pour vous guider à chaque étape.

Prenez contact avec nous et assurons-nous que vous êtes bien positionné pour prospérer, quelle que soit l’issue de ces changements. L’avenir de l’immobilier canadien est peut-être incertain, mais avec le bon soutien, vous pouvez l’affronter en toute confiance.

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